Explorer en famille en automne les Météores, en Grèce

Après notre semaine de voilier dans les cyclades, nous voulions découvrir un lieu mythique de la Grèce entre aménagement de l’homme et particularités naturelles : les Météores. Des monastères perchés sur des sucs rocheux! Nous y avons passé 2 jours et demi à explorer, entre scrambling, rando et visites des monastères ! Vous trouverez le côté logistique (logement, accès, etc…) dans l’article pratique de notre voyage en Grèce, maintenant place au récit de nos découvertes!

La région des météores : découvrir les monastères orthodoxes perchés

En venant dans les Météores, visiter un monastère est un incontournable ! Il y en 6 qui se visitent. Nous avons pu en visiter 5 sur les 6, car il faut jongler avec les horaires et jours d’ouverture. Pour cela, je vous conseille de bien préparer avec le site de l’office de tourisme de Kalambaka. Kalambaka n’est par contre pas la ville la mieux placée pour explorer la région. La petite ville de Kastraki est mieux placée (plus proche de la route d’accès).

Certains monastères sont toujours occupés par des ordres monastiques et l’intégralité des lieux ne se visite pas, mais on a déjà un très bel aperçu. La région est classée au patrimoine mondial de l’Unesco, amenant un certain aménagement, mais pas tant que ça. Pour finir, il y a du monde et les monastères ne sont pas immenses, préparez vous à affronter les cars de touristes ou à jongler avec les horaires pour les éviter !

Chaque monastère a un petit parking gratuit. Le parking est plus ou moins loin du monastère, et il y a souvent des marches pour y accéder, avec des chemins sympas. Mais cela reste assez court et facile d’accès. L’entrée de chaque monastère se paie individuellement. C’est peu cher (3 € de mémoire), mais il faudra multiplier par le nombre de monastère…

Parmi les 6 monastères, nous avons pu visiter : grand météore, Varlaam, St Nicolas anapfsas, Sainte trinité et Saint Etienne. Nous avons également visité la nonnerie Sainte Barbara (monastère Roussanou). Dans chacun des monastères, on découvre des lieux pour une vie monastique reculée, l’église et des terrasses panoramiques. Il n’y a pas des explications détaillées partout, mais certains accueillent des espaces typés musée qui permet de mieux appréhender l’histoire des lieux.

• Grand Météore : Le plus gros des monastères, mais qui reste joli. La restauration du monastère est terminée, ce qui contribue à le rendre encore plus beau. Il a plusieurs espaces de musée et une église qui se visite avec un lustre immense splendide. La vue des terrasses est très belle sur les météores.
• Varlaam : Celui que l’on a préféré. Entièrement rénové, l’église est superbe avec une belle vue panoramique. Il y a des pièces à voir avec notamment les équipements pour la vie en monastère isolé sur un piton rocheux !
• Monastère de Saint Etienne : Une belle église et une vue orientée sur Kalambaka qui change des autres monastères.
• Nonnerie Sainte Barbara – Roussanou : Très intéressant avec une mise en avant des femmes. L’église se visite et il y a des pièces historiques à découvrir.
• Sainte trinité et St Nicolas Anapfas : Nous n’avons pas trop aimé. Il n’y a rien de spécial à y voir, et la vue est semblable aux autres . St Nicolas Anapfas était en rénovation. Le chemin d’accès à la sainte trinité est cependant sympa à faire, avec des escaliers à grimper creusés dans la roche (mais tout le chemin est dans la roche). D’ailleurs, ce n’est qu’en 1920 que ces accès ont été mis en oeuvre, avant il n’y avait que des échelles en bois pour monter aux monastères !

Les églises orthodoxes sont chargées en décoration, c’est en général beau à admirer. Celles ci ne dénotent pas! Pas d’aperçu car les photos sont interdites dans les églises. La visite de chaque monastère est rapide, il est donc possible d’en découvrir plusieurs dans la même journée. Il n’y a pas vraiment d’ordre à privilégier à mon sens. A lecture du paragraphe précédent, vous aurez compris mes préférences ! Les horaires d’ouvertures guideront plus votre choix.

Randonner dans les météores

Pour varier des visites de monastères, nous voulions randonner. Rejoindre les monastères à pied ne nous a pas semblé très intéressant, car on aurait croisé la route et j’ai horreur d’arriver en marchant là où un bus déverse sa horde touristique. J’ai donc jeté mon dévolu sur une balade qui vise à aller voir un monastère troglodyte toujours en activité qui ne se visite pas : le monastère Ypapanti. Il n’est pas exceptionnel mais la balade est sympa !

Nous sommes partis de Kastraki pour grimper au pied de grand météore. Le chemin n’est pas facile facile, mais se parcourt bien. Comme on se doute, cela grimpe un peu quand même ! Ensuite notre chemin s’éloigne de la route pour traverser une zone de rochers en poudingue (la roche qui compose les Météores). A l’abri des touristes, c’est beau et ressourçant ! Notre parcours passe ensuite au pied du monastère troglodyte d’Ypapanti, que l’on admire d’en bas. Le chemin du retour est plus agité au niveau animal : on commence par traverser un troupeau de chèvres. Enfin, c’est plutot lui qui nous traverse, car on n’a pas bougé et le berger l’a laissé nous venir dessus. Mais sur la fin, on devait passer proche d’un troupeau, et là les patous ne nous ont pas laissé faire. Retour par la route ! Ce n’était pas très grave, la vue était déjà très jolie avant.

Faire une via corda, scrambling dans les météores

Les météores sont une région d’escalade. Les voies sont nombreuses sur ces pitons rocheux (mais dures aussi). Pour toucher le rocher, je n’ai pas voulu faire juste une longueur d’escalade et voilà. N’ayant pas le niveau pour une grande voie, nous avons fait plutôt une via corda ! Obligatoirement accompagné (les cordes sont posées au fur et à mesure et retirées après notre passage), c’est une marche sur rocher. En anglais, on parle de scrambling.

Rendez vous était donné à Kastraki avec nos 2 accompagnateurs. Nous sommes avec un couple de néo zélandais qui venait juste d’arriver en Europe la veille. Bien jet laggés ! On monte tranquillement au pied des parois. Jusqu’à ce qu’il faille s’accrocher à la corde qu’il a posé pour notre passage. D’où le principe de via corda. Il nous explique bien comment faire, comment nous mettre en sécurité (même s’il n’y a pas de difficultés pour nous) et pose les cordes au fur et à mesure. Il nous explique également l’histoire et les histoires sur les rochers. On parcourt tranquillement le parcours, finalement assez court, mais très sympa. On a pour finir une jolie vue plongeante sur Kalambaka. J’ai trouvé cette sortie bien sympa !

Obligatoirement accompagné, vous pouvez réserver la même activité que nous avec Manawa (lien affilié). Ou en découvrir d’autres !

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